Ramonage mécanique : les étapes à suivre pour le réussir
Tous les ans, nous devons impérativement entretenir les appareils de chauffages de notre maison. Le ramonage de cheminée fait partie des travaux auxquels on ne peut s’y soustraire. Concrètement, il consiste à débarrasser le conduit de fumées des résidus de suies et de goudrons qui sont susceptibles de l’obstruer. Pour ce faire, on peut soit effectuer un ramonage chimique, soit un ramonage mécanique. Dans le cadre de cet article, nous allons cependant nous intéresser à cette deuxième technique. Découvrez dans ce qui suit les étapes de sa réalisation !
Étape 1 : préparez l’intervention
Ramoner sa cheminée soi-même est une tâche relativement aisée, à condition de s’équiper des bons outils. L’intervention demande également une bonne préparation de manière à avoir à portée de main tout ce dont nous avons besoin. Pour le ramonage, il nous faut entre autres un seau métallique, une petite pelle, un aspirateur, des équipements de protection (lunettes, gants, combinaison ainsi qu’une bâche pour recouvrir les meubles durant toute la durée des travaux.
Pour le retrait des couches de suies et de goudrons sur la paroi du conduit, une brosse-hérisson sera utilisée. Il s’agit d’une brosse circulaire avec de longs poils que l’on fixe sur une longue canne flexible. En grattant l’intérieur du conduit de fumée avec cette brosse, on parvient à extraire les saletés. Pour un meilleur résultat, le recours aux services d’un professionnel comme cet artisan ramoneur à Seine Saint Denis sur ce site: https://www.ramonage-93.fr/ est toutefois conseillé.
Étape 2 : Nettoyer le conduit de fumée
L’usage de la brosse-hérisson fait la spécificité du ramonage mécanique. En effet, aucun produit chimique n’est utilisé au cours de ce processus. D’ailleurs, il est exécuté à feu éteint. À titre indicatif, on distingue deux techniques de ramonage mécaniques. En fonction de l’accessibilité du toit, le ramonage se fera ainsi par le bas ou par le haut.
Dans le cadre d’un ramonage par le bas, la brosse de ramonage est introduite depuis le foyer de combustion. C’est la méthode à privilégier lorsque l’accès au toit est limité. Quant au ramonage par le haut, la brosse de ramonage sera introduite par la souche de la cheminée depuis le toit. Pour une telle opération, des mesures de précaution sont prises pour prévenir les accidents.
Quelle que soit la technique de ramonage mise en œuvre, il faudra effectuer un mouvement de va-et-vient avec la brosse-hérisson dans le conduit pour le débarrasser des saletés. Le seau métallique sera placé dans le foyer de combustion afin de collecter les débris de suies et de goudrons qui tomberont.
Même si le ramonage est une tâche à la portée de tous, le mieux serait de le confier à un artisan-ramoneur agréé. Une fois les travaux terminés, ce professionnel devra en effet vous remettre un certificat de ramonage. En cas de sinistre, vous êtes tenus de présenter ce document à votre assureur, sans quoi vous n’obtiendrez pas réparation des dégâts. Le certificat de ramonage indique que votre cheminée ainsi que son conduit sont en bon état et que l’appareil n’est pas à l’origine de l’accident.
Étape 3 : Effectuer la finition
L’entretien de la cheminée n’implique pas uniquement l’élimination des traces de suies et de goudrons dans les conduits. Il comprend également l’enlèvement des saletés qui encombrent le foyer de combustion. Il faudra le vider. Pour éliminer la cendre, on se servira de l’aspirateur.
Par ailleurs, la plaque de fonte sera également nettoyée. Le but est de retirer les traces de rouille grâce à un tampon abrasif. Ensuite, il est nécessaire d’huiler cette plaque pour lui rendre sa brillance.
L’entretien de la cheminée se termine par le nettoyage de la vitre de protection. Pour ce faire, il suffit d’utiliser une éponge et de l’eau savonneuse.